Les conditions de vie des pensionnaires de la maison d’arrêt de Porto-Novo laissent à désirer et méritent une attention particulière. Au micro de « Crystal News » lors de l’installation de l’officier des droits de l’homme de l’Ouémé, le président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (Cbdh) Clément Capo-Chichi a fait savoir que les pensionnaires sont confrontés à de nombreux maux en dehors des cas de maladies infectieuses. Il a évoqué le cas des femmes de cette maison d’arrêt qui sont obligées de se coucher les unes sur les autres. Une condition déplorable qui mérite une attention particulière des autorités.
De même, les règles Nelson Mandela sont balayées d’un revers de la main sous le regard des autorités peu sensibles à la souffrance de ces prisonniers. En ce qui concerne les conditions de vie des femmes de cette maison carcérale, le président de la Cbdh a fait savoir que « Nous avons une prison dans la ville, qui est une bombe surpeuplée. Les femmes souffrent à la prison de Porto-Novo, elles se couchent les unes sur les autres, n’ont pas l’espace pour dormir ». Clément Capo-Chichi a par ailleurs invité les autorités notamment le préfet du département de l’Ouémé à faire un tour au niveau de cette prison pour constater les conditions de vie des prisonniers qui ne respectent pas les droits de l’homme et la dignité humaine.