invitée sur l’émission 5/7 de la télévision nationale ce vendredi, l’ancienne ministre de la justice du Bénin, Mairie-Elise Gbèdo a confirmé qu’elle tourne définitivement dos à la politique. Ceci pour des raisons bien indiquées.
» Oui, la politique, c’est fini, il y a un temps pour tout, je prends de l’âge », a d’emblée déclaré Marie-Elise Gbèdo. L’ancienne ministre de Boni Yayi préfère consacrer son temps à la formation de la jeune garde et l’a confirmé. Elle estime avoir pris de l’âge donc partant de cela, qu’elle souhaite mettre un terme à sa carrière politique. . »Je forme la jeune génération et cela me fait vraiment plaisir car il n’y a pas de jour ou de week-end où je ne suis sollicitée par la jeune génération pour venir les aider à avancer…Je les aide à avancer”, a avoué l’ancienne ministre du commerce, de l’artisanat et du tourisme. Selon ses dires, les femmes ont peur de s’engager en politique et donc elle les travaille à avoir cette audace, a assuré Madame Gbèdo. Elle pense que la jeune génération doit prendre ses responsabilités et se faire représenter dans les instances de prise de décision.
Le parcours de l’avocate en question
https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?client=ca-pub-2370016632349842&output=html&h=300&adk=298928537&adf=3814394385&pi=t.aa~a.1479087158~i.15~rp.4&w=360&lmt=1651405500&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=8085214273&psa=1&ad_type=text_image&format=360×300&url=https%3A%2F%2Fwww.linvestigateur.info%2FBenin-clap-de-fin-pour-Marie-Elise-Gbedo-l-ex-ministre-fait-ses-adieux-a-la&fwr=1&pra=3&rh=225&rw=270&rpe=1&resp_fmts=3&sfro=1&wgl=1&fa=27&adsid=ChEI8N-4kwYQme7atv_G4oWoARI5AF_qurdCF-ku9VCmAoOgGW6P5IE4SI6r59G6jspqsqf4LHfGAU8dMmgvZXxTpZj6mlDlnxOdwgMC&uach=WyJBbmRyb2lkIiwiMTEuMC4wIiwiIiwiVEVDTk8gUFI2NTFIIiwiMTAwLjAuNDg5Ni4xMjciLFtdLG51bGwsbnVsbCwiIixbWyIgTm90IEE7QnJhbmQiLCI5OS4wLjAuMCJdLFsiQ2hyb21pdW0iLCIxMDAuMC40ODk2LjEyNyJdLFsiR29vZ2xlIENocm9tZSIsIjEwMC4wLjQ4OTYuMTI3Il1dLGZhbHNlXQ..&tt_state=W3siaXNzdWVyT3JpZ2luIjoiaHR0cHM6Ly9wYWdlYWQyLmdvb2dsZXN5bmRpY2F0aW9uLmNvbSIsInN0YXRlIjoyOSwiaGFzUmVkZW1wdGlvblJlY29yZCI6dHJ1ZX1d&dt=1651405501971&bpp=17&bdt=1609&idt=-M&shv=r20220427&mjsv=m202204260101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D36142da8b19f95c4-22f66e604ed300a2%3AT%3D1651405331%3ART%3D1651405331%3AS%3DALNI_MYyM7eFj8I_7fXUrcgzp1sW7Yvq0g&prev_fmts=0x0%2C360x300&nras=3&correlator=3252075297241&frm=20&pv=1&ga_vid=879816149.1651405501&ga_sid=1651405501&ga_hid=169929279&ga_fc=0&u_tz=60&u_his=1&u_h=800&u_w=360&u_ah=800&u_aw=360&u_cd=24&u_sd=2&dmc=2&adx=0&ady=2999&biw=360&bih=664&scr_x=0&scr_y=0&eid=44759875%2C44759926%2C44759837%2C31067067%2C21065725%2C21067496&oid=2&pvsid=2089507318879603&pem=787&tmod=1270420929&uas=0&nvt=1&eae=0&fc=1408&brdim=0%2C0%2C0%2C0%2C360%2C0%2C360%2C720%2C390%2C780&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=1152&bc=31&jar=2022-04-30-17&ifi=3&uci=a!3&btvi=1&fsb=1&xpc=VoRqxAsbW4&p=https%3A//www.linvestigateur.info&dtd=165
Marie-Élise Gbèdo, née le 29 décembre 1954 à Mankono, en Côte d’Ivoire, est une avocate et femme politique béninoise. Marie-Élise Gbèdo est scolarisée au Bénin, puis se rend en France afin de poursuivre ses études à l’université Panthéon-Sorbonne. Titulaire d’une licence, puis d’une maîtrise en droit, elle obtient en 1983 un diplôme d’études approfondies (DEA) en droit des affaires. Le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) lui est délivré l’année suivante. Elle intègre le barreau de Paris en 1985 et travaille pour des cabinets juridiques. En 1987, à son retour au Bénin, Gbèdo devient la 5e femme à s’inscrire au barreau. L’avocate ouvre son cabinet deux ans plus tard. Elle milite pour les Droits des femmes et préside l’Association des femmes juristes du Bénin.
Ministre du Commerce du président Mathieu Kérékou entre 1998 et 1999, Marie-Élise Gbèdo milite pour les droits des femmes. En 2001, elle est la première béninoise à se présenter à une élection présidentielle. Elle se représente en 2006 et 2011. Sous la présidence de Thomas Boni Yayi, elle est nommée garde des Sceaux. Marie-Élise Gbèdo est candidate à l’élection présidentielle de 2011.. De nouvelle défaite au premier tour, elle se rallie à Boni Yayi. Sous la présidence de ce dernier, l’avocate est nommée garde des Sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, et, depuis 2012, porte-parole du gouvernement.